TUTO : les Tac-tie fait maison

Vous venez d’acheter un superbe sac ou une veste tactique équipée de passants MOLLE et vous voulez y fixer des pochettes ou je ne sais quel accessoire ? Il existe pas mal de solutions sur le marché si la pochette en question n’est pas elle-même pourvue de sangle et pression pour réaliser la connexion. Les Tac-Tie de Maxpédition sont une bonne solution. Ils existent en deux tailles : 3″ (7,62cm) et 5″(12,7cm). Sachant que les passants MOLLE / PALS sont de 1″(2,54cm), ont sait directement combien de passants on pourra relier. Les sangles utilisées sont des 3/4″ soit du 20mm.

tac-tie-maxpedition

En vente à 6,9e et 7,5e, l’intérêt n’est pas de réaliser des économies, mais de rester dans une logique de fait-maison, d’apprendre, d’être curieux. On peut aussi trouver l’avantage de réaliser son Tac-Tie en pouvant choisir précisément la longueur et aller au delà de 5 passants.

Je vous propose un petit tuto pour réaliser vos propres liens type Tac-tie puisque c’est plutôt simple et les matériaux sont trouvables facilement.

Vous avez donc besoin :

  • d’une machine à coudre
  • du fil à coudre
  • des passant barrette type triglide (0,4e)
  • de la sangle de même taille
Les matériaux : de la sangle et un triglide
Les matériaux : de la sangle et un triglide

Je préfère le 25mm pour toutes mes réalisations, mais pourquoi pas rester avec le 20mm d’origine… La sangle est en polyester et coûte 1,3e/M. On peut utiliser n’importe quelle sangle mais je préfère celle-ci pour sa « rigidité naturelle ». Sur la photo plus haut, on voir bien comment tout cela est organisé. Pour bien visualiser, j’utilise ici de la sangle jaune en polypropylène. Je vais essayer d’être le plus clair possible avec les photos pas à pas :

Mesure de la sangle
Mesure de la sangle

Pour cette démonstration je suis parti sur un Tac-tie de 3″. On peut voir sur la première image de l’article comment la sangle forme le produit (3 épaisseurs + crochet). Pour pouvoir passer 3 passants MOLLE (3 pouces donc), il faut ajouter 1 pouce pour le Triglide. Ce qui fait 4 pouces pour chaque parties et 2 pouces pour le petit crochet. 14 pouces = 35,5cm.

Premier pli à 4 pouces
Premier pli à 4 pouces

Premier pli à 4″/10cm.

Insertion du Triglide
Insertion du Triglide

On insère le triglide qui servira au maintien en position fermée avec le « crochet » que l’on va coudre.

Couture du premier pli
Couture du premier pli

On sécurise le premier pli et le triglide avec une couture sur toute la longueur et la largueur. Cela ajoute de la rigidité.

Deuxième pli
Deuxième pli

On repli la partie libre de la sangle sur ce qui vient d’être assemblé.

Troisième pli
Troisième pli

Pli vers l’extérieure de tout ce qui dépasse de la longueur de ce que l’on a cousu en premier. J’utilise les pinces à papier juste pour pouvoir prendre les photos mais ca reste un super accessoire pour la couture.

Couture du troisième pli
Couture du troisième pli

Pour maintenir le dernier pli en position : couture !

Petite coupe en biseau + flame
Petite coupe en biseau + flame

Le « crochet » maintenant formé, on coupe un biseau et on brûle le tout pour éviter que la sangle ne s’effiloche.

Tac-Tie maison !
Tac-Tie maison !

Vue de profil pour retrouver l’organisation de pliage.

On passe le tac-tie dans la structure MOLLE
On passe le tac-tie dans la structure MOLLE

Je ferai certainement un article complet sur le MOLLE plus tard.

Tac-tie Fermé
Tac-tie Fermé

On était donc parti sur un Tac-tie 3″, pour 3 passants MOLLE. On est bon niveau longueur. Si vous n’êtes pas certain, autant ajouter un peu plus et re-contrôler en cours, avant de coudre le « crochet ». Si toutefois le tout reste trop grand, on peut refaire quelques points au niveau du deuxième pli.

À vos machines !

Je vous laisse avec la vidéo qui explique comment faire la liaison avec les Tac-Tie :

Embout de sangle à coudre

Encore un petit objet qui change un peu la vie en terme de finitions. Certes brûler un bout de sangle coupée c’est simple et pratique mais ca reste basique. La solution de faire une petite boucle ou un repli reste aussi d’actu.

Je ne sais jamais comment finir une sangle en fonction du projet : juste la brûler, faire une boucle, faire un simple « double rabat » ? Lors de ma dernière commande ITW, je n’ai donc pas trop hésité à faire rentrer l’embout de sangle à coudre. Simple, bon marché, en gros c’est un must-have, un no-brainer, comme vous voulez.

Embout de sangle à coudre ITW TM 25mm
Embout de sangle à coudre ITW TM 25mm
Embout de sangle à coudre ITW TM 25mm
Il est profond d’environ 9mm
Embout de sangle à coudre ITW TM 25mm
Embout de sangle à coudre ITW TM 25mm
Embout de sangle à coudre ITW TM 25mm
Embout de sangle à coudre ITW TM 25mm
Embout de sangle à coudre ITW TM 25mm
Embout de sangle à coudre ITW TM 25mm

C’est assez simple et permet de faire une vrai différence d’un point de vue finition sur un beau projet. Il se coud facilement car souple et peu épais. C’est certainement faisable à la main si on est équipé d’un dé.

Embout de sangle ITW TM 25mm à coudre : 0,5e

Aussi disponible en 20mm : ITW TM 20mm à coudre : 0,4e

Acétal, Delrin, Nylon : quels matériaux pour l’injection plastique ?

Des boucles pour la bagagerie à votre brosse à dent en passant par des pièces pour votre lave-linge, l’injection plastique est présente partout. Petit comparatif des matériaux utilisés dans nos boucles :

  • L’Acétal se caractérise par une excellente résistance aux tensions grâce à sa rigidité, dureté et résistance chimique. Une excellente mémoire de forme. Il est conseillé pour un usage compris entre -40°c et +132°c. Il est recommandé pour les applications à hautes performances. Ses propriétés physiques restent stables dans un large champ thermique, et des condition météo normales.
  • Le Delrin est un acétal renforcé. En reprenant toutes les caractéristiques du premier, il y apporte une résistance aux impacts. Prévu pour supporter les conditions les plus exigeantes et un usage excessif, il convient aux applications militaires comme les vestes tactiques.
  • Le Nylon a une bonne résistance à la tension, une bonne résistance chimique, rigidité et mémoire de forme. Il est excellent dans les hautes températures puisqu’il est conseillé pour un usage de -40°c à +199°C. Il reste cependant absorbeur d’eau (hygroscopique) et ses propriétés physiques peuvent donc varier dans des conditions humides. En bref, il sera plus résistant à la tension et moins à l’impact par temps sec. En situation humide, il sera moins resistant à la tension mais plus à l’impact.

Pour un usage standard, l’acétal peut donc être privilégié au nylon, notamment pour les expositions à l’eau ou aux milieux humides.

Comment laver du Cordura ?

Qu’il soit recouvert de boue, tâché, ou qu’il ait simplement besoin d’un petit coup de propre, le Cordura est facile à entretenir.

Comment laver du Cordura ?
Comment laver du Cordura ?

 

Pour les vêtements de travail ou de sport, regardez l’étiquette : elle porte en principe les indications pour le lavage du produit. Si ce n’est pas le cas, suivez ces principes :

  • Retirez tous résidus comme la boue à sec manuellement ou à l’aide d’une brosse douce ou encore d’un aspirateur.
  • Si vous souhaitez par la suite passer par l’étape lavage : pas de machine. C’est à la main et avec une lessive douce qu’il faut s’y prendre. Vous pouvez utiliser une brosse douce et n’oubliez pas de rincer abondamment.
  • Le séchage doit se faire à l’air.
  • Les tâches de graisse peuvent se nettoyer à l’aide d’un nettoyant à sec avant de passer au lavage à l’eau.
  • Dans tous les cas, pas de produits chlorés ou à base d’eau de javel.